L’alarme piscine

La remise en route de la piscine fait souvent émerger des problématiques adjacentes telles que la sécurité. Que vous choisissiez une bâche, un abri ou des barrières, vous devrez être équipé d’un système de protection afin de limiter tout risque de noyade, bien souvent infantile.

Le système de sécurité piscine le plus répandu est l’alarme. Peu onéreuse et simple d’utilisation, j’ai aujourd’hui décidé de vous en détailler le principe.

Commençons par préciser le cadre juridique. La réglementation sur la sécurité des piscines a vu le jour en 2003. Elle ne s’applique pas aux piscines hors-sol, même si elle y reste toujours préférable par mesure de précaution.

En cas de non-respect de la loi, vous vous exposez à des sanctions pénales ainsi qu’à une amende de 45 000€.

Les produits doivent ainsi être certifiés NF P90-307 pour entrer dans le cadre de cette loi.

Il existe deux types d’alarme piscine :

> L’alarme immergée ; posée sur le rebord de votre bassin elle s’étend jusqu’à s’enfoncer dans l’eau.

> L’alarme périphérique qui elle n’entre pas en contact avec l’eau ; 4 bornes aux 4 coins du bassin.

Bâches et autres couvertures de piscine peuvent être étendues sans difficulté ; l’alarme ne gênera en rien cette étape.

L’alarme immergée se déclenchera lors de mouvement de l’eau anormal. Elle analyse les ondes présentes dans l’eau.

L’alarme périphérique fonctionne elle en infrarouge ou en laser. Elle dessine un cadre virtuel autour de la piscine et déclenche son signal sonore en cas d’intrusion. Un système digne des plus grands James Bond mais qui risque de se mettre en marche de façon intempestive lors de passage d’animaux par exemple.

Il en est de même pour l’alarme immergée ; vent violent et autres oiseaux peuvent venir perturber le système.

 Comptez 250€ pour une immergée et plus de 800 pour une périphérique.